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Et si on passait à la démobilité ?

13.04.2023

La crise sanitaire a contraint une grande partie de la population à envisager autrement (au moins un temps) son organisation professionnelle en se lançant dans le télétravail. La crise énergétique conforte l’idée de la “démobilité“, vertueuse pour l’environnement comme la vie au quotidien. De quoi inciter à franchir le pas…

Né au tournant du XXIe siècle, le concept de “démobilité” repose sur une idée simple : supprimer les déplacements pénibles au profit des mobilités choisies — ou, comme le formule le sociologue Julien Damon spécialiste de la question, « rouler moins pour rouler mieux ». Parce que beaucoup de trajets sont à la fois inutiles, peu confortables, improductifs voire sources de pollutions dispensables (notamment ceux consécutifs à l’autosolisme), la démobilité ambitionne donc de les limiter. Ce qui était culturellement ou technologiquement impensable il y a quelques années dans nos sociétés a pris une nouvelle crédibilité du fait de la crise Covid, qui a validé le principe du télétravail à grande échelle… mais aussi donné envie à une grande part de la population active de reconsidérer son rapport vie personnelle/vie professionnelle. D’investir davantage sa sphère domestique tout en y ménageant une place pour sa vie professionnelle en échange de la suppression d’une partie des allers-retours superflus.

Multimodalité à la mode

S’il pouvait paraître jadis utopique, ce gain de qualité de vie est pleinement compatible avec la nécessité de réduire l’émission de GES (gaz à effet de serre) avant 2030 préconisée par le GIEC — notamment liée au trafic pendulaire. Afin de favoriser des changements pour le climat et notre résilience énergétique, l’Association des Professionnels en Conseil Climat, énergie et environnement (APCC) a listé des recommandations dans le but de réduire les distances Domicile-Travail.

Dans tous les cas, il faut reconsidérer sa manière de se déplacer : en France, 29,7 %* des émissions de GES sont le fait des transports dont 15,7 %* issues des voitures particulières. Le recours à des moyens de transports collectifs, à davantage de modes doux, à des solutions multimodales mérite donc d’être encouragé globalement au niveau du territoire. Cette question d’aménagement doit être soutenue par l’usage d’outils permettent notamment d’optimiser les infrastructures de mobilité en intégrant les attentes des clients publics comme privés, mais aussi les nouvelles exigences des usagers.

Positionné au carrefour de ces questions de mobilités, Mobility by Colas répond à ces exigences en concevant et réalisant des offres de services sur mesure pour améliorer la mobilité des usagers sur les territoires. Autosolisme vs multimodalité, la démobilité n’est pas la fin de la mobilité, mais le début d’une nouvelle.

Sources : *CITEPA / format SECTEN avril 2019