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Logistique urbaine et logistique de chantier : de nombreux points communs !
21.03.2023
Recouvrant toutes les problématiques de flux de marchandises ou de biens dans les agglomérations — y compris la fatidique question du “dernier kilomètre”—, la logistique urbaine ne cesse d’être optimisée pour s’adapter à l’augmentation globale du trafic tout en limitant ses impacts sur l’environnement. Des préoccupations similaires à celles concernant la logistique des chantiers. Explications.
Si l’on devait considérer la ville ou l’agglomération comme un organisme à part entière, la logistique urbaine serait l’équivalent de la régulation de son système circulatoire : une fonction essentielle chargée de délivrer en continu à chaque organe tous les éléments dont il a besoin pour fonctionner convenablement… mais aussi le libérer des déchets qu’il produit. La fluidité globale, autant que l’approvisionnement à temps de chaque destinataire, sont des facteurs essentiels : en cas contraire, c’est un risque de congestion ou de défaillance pouvant causer du tort à l’échelle de la zone concernée, voire à l’ensemble du système. Il faut également tenir compte d’un élément de complexité supplémentaire : le fait que plusieurs parties-prenantes (publiques et privées) puissent être impliquées dans ce fonctionnement, multipliant d’autant les interactions.
De là découle la nécessité d’un pilotage centralisé à l’échelle de l’agglomération : la signalisation routière et la régulation du trafic ne peuvent suffire à une régulation optimale. L’enjeu s’avère crucial, notamment du point de vue environnemental : si les transports représentent en moyenne 70 %* des émissions de NOx et 32 %* des particules fines (PM10) en milieu urbain, le transport des marchandises contribue à hauteur de 40 %* pour les NOx et 50 %* pour les particules ! Le “dernier kilomètre”, (où stationnent les véhicules susceptibles de causer bruits, pollutions, encombrements entre autres nuisances), est celui qui proportionnellement “coûte” le plus cher puisqu’il pèse au niveau national : « 20 % du trafic, occupe 30 % de la voirie et se trouve être à l’origine de 25 % des émissions de gaz à effet de serre » selon les chiffres publiés par le Centre d’analyse stratégique**.
Logique de logistique
À l’échelle d’un chantier, les problématiques sont évidemment transposables. Corolaire : toute amélioration de la logistique aura non seulement des effets vertueux sur le fonctionnement du chantier, mais bénéficiera aussi aux riverains. On peut en juger avec la solution QIEVO, développée par Mobilty by Colas. Justement pensée pour l’optimisation de la mobilité en situation exceptionnelle (grands chantiers urbains, etc.), elle permet d’organiser la régulation des flux logistiques du dernier kilomètre, le guidage des livreurs au moyen d’une planification centralisée favorisant la livraison en “juste à temps“. QIEVO favorise une logistique sécurisée et apaisée en organisant la gestion multi-chantiers, ce qui permet de réduire la circulation et le stationnement des camions de chantier sur le domaine public ainsi que de préserver la qualité de vie des riverains. QIEVO encourage ainsi la transition écologique et énergétique en améliorant la qualité de l’air et l’empreinte carbone. Du chantier à l’agglomération, il n’y a ensuite qu’un pas à franchir…
Sources : *La logistique urbaine. Connaitre et agir, Cerema, 2015. **Note d'analyse n° 274, 2012.