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Quand L'IT aide à réduire l'empreinte carbone de la logistique urbaine
30.11.2023
Enjeu planétaire majeur des prochaines années, la décarbonation de la société implique tous les secteurs, dont celui des transports qui produit en effet une part significative du CO2 - gaz à effet de serre contribuant au réchauffement climatique. Particulièrement concernée, la logistique urbaine dispose, pour relever ce nouveau défi, de nouveaux outils numériques issus des technologies de l'information (IT).
Mesurant l'impact d'une activité sur l'environnement via les émissions de GES (gaz à effet de serre) qu'elle engendre, l'empreinte carbone est un indicateur global recensant, pour le secteur des transports, les tonnes de GES émises :
- la production et la transformation des énergies fossiles (ou autre source d'énergie) nécessaires pour accomplir le déplacement considéré,
- la production, la transformation, le transport des matières premières nécessaires pour fabriquer le véhicule permettant d'accomplir ledit déplacement,
- la consommation du carburant (qu'il alimente un moteur thermique ou électrique) permettant d'accomplir le déplacement.
Il est possible d'agir sur chacun des paramètres pour réduire l'empreinte totale. Ainsi, l'Union européenne a-t-elle validé, avec la fin des moteurs thermiques à partir de 2035, son objectif de zéro émission de CO2 pour les voitures et camionnettes neuves.
La solution IT pour la logistique urbaine
L'ensemble des acteurs de la logistique sont pleinement conscients que la logistique urbaine doit agir sur son empreinte carbone et notamment sur la question du dernier kilomètre, qui représente "20% du trafic, occupe 30% de la voirie et se trouve être à l'origine de 25% des émissions de gaz à effet de serre" selon les chiffres publiés par le Centre d'analyse stratégique*. Outre les outils législatifs d'aménagement du territoire qui imposent une transformation du territoire (ZAN, ZFE, SRU, etc.), de nouveaux leviers sont disponibles pour diminuer l'impact des flux logistiques sur la vie au quotidien : la data (notamment la connaissance des flux logistiques), l'intelligence artificielle, globalement le recours aux technologies de l'information (IT) sont les leviers à utiliser.
Si on prend le cas d'un développement d'un nouveau quartier urbain ou bien l'intégration d'une ligne structurante de mobilité, une synchronisation parfaite de toutes les parties prenantes est nécessaire, au travers d'un "chef d'orchestre".
C'est dans cette optique que Mobility by Colas a développé l'approche QIEVO. Pensée pour l'optimisation de la mobilité en situation exceptionnelle (grands chantiers urbains, etc.), elle permet d'organiser la régulation des flux logistiques du dernier kilomètre, le guidage des livreurs, le stationnement mutualisé des compagnons de chantiers, au moyen d'une planification centralisée favorisant la livraison en "juste à temps". QIEVO favorise une logistique sécurisée et apaisée en organisant la gestion multi-chantiers, ce qui permet de réduire la circulation et le stationnement des camions de chantier sur le domaine public, pour préserver au maximum la qualité de vie des riverains.
Récemment, Mobility by Colas a développé son nouveau projet QIEVO.LU, un outil qui reprend les principes de l'outil QIEVO. QIEVO.LU est un outil collectif de gestion de livraisons prenant en considération les contraintes des commerçants.
QIEVO encourage ainsi la transition écologique et énergétique en améliorant la qualité de l'air et en réduisant de l'empreinte carbone de la logistique urbaine.
*Sources : Note d'analyse n°274, 2012.